Pensée sur une citation d'Alice Walker

"Le plus souvent, les gens abandonnent leur pouvoir parce qu'ils pensent qu'ils n'en ont pas." - Alice Walker

" [...] Notre dépendance envers un sauveur extérieur pour des problèmes intérieurs est avérée. À cause de cette soumission aux pouvoirs extérieurs à nous-mêmes, nous avons sans cesse besoin de leaders et nous sommes trop facilement éblouis par ceux d’entre eux qui se hissent au statut de sauveur, qui promettent les changements que nous pensons ne pas pouvoir faire de l’intérieur, qui prétendent améliorer notre situation sans que nous ayons à modifier notre propre façon de penser et de vivre. Cependant, les changements extérieurs qui  ne sont pas générés de l’intérieur produisent de l’incohérence. Ils mènent généralement à la catastrophe. Ce n’est pas l’Histoire qui me démentira…

Que ce soit dans notre jardin personnel ou dans le verger de la société, personne ne veut plus se courber et creuser pour s’occuper des racines. Il vaut mieux trouver quelqu’un pour couper les mauvais fruits, encore et encore.

Les problèmes sont intérieurs, les solutions aussi. Aucun artifice ni système ni figure d’autorité ne pourra apporter une solution durable. Nous avons en nous les ressources infinies nécessaires… à condition d’accepter d’évoluer.

Quand nous attendons que le gouvernement fasse quelque chose, quand nous espérons que la direction bougera, quand nous voulons que le médecin, le psy, nous rende notre vie d’avant, nous abandonnons notre pouvoir.

Quand nous disons ou acceptons d’entendre « C’est ainsi, c’est la vie, c’est comme ça que ça marche, on ne peut rien y faire ! » nous abandonnons notre pouvoir.

Mais quand nous embrassons la transformation intérieure, quand nous reprenons conscience et réalisons enfin que notre pensée affecte notre réalité jusque dans le monde physique et quand nous en reprenons le contrôle – car là, et uniquement là, au niveau de la pensée, se trouve le contrôle, le véritable choix – nous reprenons possession de notre vie.

Nous devenons notre propre sauveur.

« Un oiseau posé sur une branche n’a pas peur, car sa confiance ne repose pas dans la solidité de la branche mais en ses propres ailes. » - anonyme

[...]"

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