vendredi 12 février 2016

Le guerrier fatigué


La semaine dernière, nous nous sommes concentrés sur le début de chaque phrase d'un texte ou d'un poème avec l'acrostiche.

Pourquoi pas cette-fois ci nous soucier de la fin des phrases avec les rimes.

Le thème est au choix, le style aussi. Les rimes peuvent être embrassées, mêlées, croisées ou suivies. Le nombre de pieds n'a pas d'importance. Il n'y a pas de compétition ni de comparaison. Rien que du plaisir.
Laissez parler votre cœur, vibrer votre plume.

Ecrivez à loisir sur la page facebook d'Oiseau à plume ou en commentaire à cet article.

Go !

Pour ma part, en voici un que l'on retrouve dans "Milo" et que j'ai attribué à mon personnage favori, le barde Argiotalus.
Vous le trouverez illustré (sans rapport avec Milo) sur ce blog, sous l'onglet Pastels et Cie. Reconnaîtrez-vous la peinture d'après le poème ?

Tu respires la mort car un feu te ravage
Ta fureur s'évapore comme un parfum trop âcre
Ton bras est retombé et ta main, ouverte
Lâche ton épée dans la rosée de l'herbe

Le fracas est éteint, ton cheval, immobile
Les cris sont lointains, la campagne, tranquille
Rien ne bouge, tout n'est que quiétude
Paix, harmonie et béatitude

Vois, tes pas hésitants vont enfin s'arrêter
Et tes genoux fléchir, et tes yeux se fermer
L'empreinte des Dieux est lourde, éprouvante
Laisse-toi aller, guerrier, dans les bras qui se tendent 

Milo, p. 515,516 de la version Memogramme

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